Sara la Noire

sara la noire

Source de l’image : http://labastidane.fr/petitsriens/archives/19262

Depuis mon adolescence je suis fascinée par cette sainte. Jusqu’à maintenant, je ne comprenais pas pourquoi, et je suis restée distante avec elle. Aujourd’hui je suis tombée par hasard, en traînant sur Facebook, sur une prière qui lui est consacrée. Et là va savoir pourquoi la lumière fut! ^^

J’ai toujours eu cette impression de ne pas être chez moi, même dans mes belles Cévennes adorées, d’être une étrangère. Depuis décembre dernier, je vie dans l’Allier, je n’y avait ni famille ni attache, et cette impression était encore plus forte.

C’est comme si grâce à elle, je me rendais compte que je porte mes racines, ma famille, mes ancêtres, mes sœurs et frères spirituels avec moi, en moi. comme si je pouvais être partout chez moi, que je portais tout ça en moi où que j’aille. Que je n’avais besoin de rien d’autre que de moi même pour être relié à tout ce qui compte pour moi.

Enfin bref, une porte s’est ouverte grâce à elle, mon cœur semble plus léger et j’en suis infiniment reconnaissante.

Je note les prières ici pour les garder sous la main. ( cliquez sur les titres et vous tomberez sur leurs sources)

Prière à Sainte-Sara la Noire

Sara, toi la sainte patronne des voyageurs et gitans du monde entier, tu as vécu en ce lieu des Saintes-Maries-de-la-Mer. Tu es venue d’un lointain pays au-delà des mers. J’aime venir te retrouver ici, te dire tout ce que j’ai dans le cœur, te confier mes peines et mes joies. Je te prie pour tous les membres de ma famille et tous mes amis. Sara, veille sur moi !

Prière du gitan

Je suis bohémien, un pauvre voyageur,
Ma caravane est mon monastère,
Je fais de mon coeur le lieu de ma prière,
Je ne possède pas d’habits élégants,
Dieu dit que le corps est plus beau que le vêtement.
Je ne me soucie pas de la nourriture de demain
Le Notre-Père demande le pain quotidien,
J’amasse dans mon âme une tirelire d’amour,
Elle est à Dieu, elle sera ouverte un jour.
Mon coeur ne convoite pas de grands biens,
Son gros appétit est d’aimer bien son prochain,
Ma roulotte est petite,
Bien plus qu’une maisonnette,
Mais Toi, Seigneur,
Tu n’avais pas où reposer ta tête.
Les policiers viennent souvent me contrôler,
Je leur souris,
Ces hommes font leur métier.
Je rempaille les chaises,
Et je vends des paniers
Des gens moqueurs m’insultent avec grossièreté,
Je veux T’aimer, Seigneur,
Jusqu’à leur pardonner.
Dans le calme, la nuit tombe peu à peu,
Pour Te prier, Seigneur
J’allume un petit feu,
Pieusement j’ouvre Tes Evangiles,
Je goûte à Ta paix comme une brebis docile
Soit béni, Dieu d’Amour,
Je sais que Tu m’aimes
Et que Tu m’aimeras toujours.