Des chaussettes de Sorcière

Récemment, je me suis lancé dans le tricot de chaussette (merci Lune pour la tentation). En commençant les côtes de celles-ci, j’ai pensé à la manière dont je pourrai utiliser la chose pour fabriquer des amulettes. Des chaussettes de chance, de protection, ou tout simplement qui nous porte vers un chemin d’abondance en toute chose, vous voyez l’idée ?

Le processus est simple et similaire à tout autre acte magique, on commence par déterminer notre intention, j’aime bien la noter et la garder en vue pendant que je travaille. D’ailleurs, j’apprécie noter tous les détails de mes activités sorcières dans mon carnet de travail, la date, l’intention, les outils et le matériel, le patron des chaussette lui aussi a toute sa place à cet endroit, ainsi que tout détail qui vous intéresse ( Les phases de la Lune, le temps que vous y passez, et même les rêves que vous feriez sur les quelques jours que cela vous prendra (démarche utilisable pour tous les travaux !)

Une fois l’intention formulée, je vais choisir la ou les couleur(s) de mes fils selon l’intention. Si vous êtes familier du Jacquard, vous pouvez choisir des motifs correspondants (des symboles de protection, ou d’abondance, d’argent, d’amour traditionnel ou personnel à votre convenance). Pour la matière, la laine se charge bien (pour la solidité de vos chaussettes les mélanges 25% de polyamide et 75% de laine, c’est idéal, et ce n’est pas le peu de synthétique présent dedans qui gênera votre sortilège.), j’imagine que le coton aussi. Le mieux reste à faire des essais avec des échantillons de matière et vérifier ce que ça donne, magnétisez les un moment est contrôler les ( Avec vos mains, un pendule, des ami(e)s sensible aux énergies 🙂 ) . 

Une fois que vous avez tout ce qu’il vous faut, trouvez vous un endroit calme où vous ne seriez pas dérangé. Être dérangé pendant un travail magique, c’est vraiment chiant, presque autant que les gens qui te parlent avant ton premier café matinal ! D’ailleurs, en parlant de ça, vous pourriez vous faire une boisson chaude ou froide pour accompagner votre travail (mon café chaud puis froid parce que je l’oubli, donne un coup de fouet au tout, là, je pense au thé à la cannelle ou à l’orange qui probablement aurait un effet similaire).

C’est maintenant le moment où vous pouvez purifier et consacrer votre espace et votre matériel ou vous-même, et même faire un cercle ou des appels aux esprits/divinités avec lesquels vous travailler ou plus spécifiquement relier à votre intention (de même, marquer votre procédure, cela pourra vous servir plus tard pour vous rappeler, pour recommencer à modifier des choses…).

En tricotant, vous pourriez visualiser votre intention et/ou répéter un chant/intention/incantation tout en imaginant que vous lier votre sort à chaque maille que vous tricotez.

Bien évidemment, le travail étant long et probablement s’étalant sur plusieurs jours, il vous faudra certainement plusieurs coupures dans votre travail, rien de grave, vous pouvez prévoir un mot pour clôturer temporairement votre activité et dans le même ordre d’idées, un petit mot pour reprendre votre activité. Faite vraiment comme vous en avez envie ou besoin, refaite les appels avant de commencer, remercier quand vous faites une pause, ou ne faites rien qu’une ouverture et une fermeture de rituel. Et puis il y aura aussi des moments où vous perdez votre focus dans ce cas, ramenez votre attention tout simplement sur votre travail, en formulant à haute voix votre intention (ou de la manière qui vous convient), il y aura aussi très probablement un certain état de conscience modifié qui s’installe à force de répétions, faite attention à ce que vous ressentez, ce que vous percevez, image, son, odeur… Et notez tout ça à la fin de votre session.

Une fois votre ouvrage terminé, vous pouvez clôturer par un « ainsi mon sort est jeter » ou toute formule de votre choix.

Octobre

source : inconnue

Je me souviens d’une de mes tantes, devenue veuve assez jeune, qui avait pris l’habitude, certains soirs, de s’asseoir sur l’accoudoir du fauteuil de son défunt mari, comme elle le faisait de son vivant. Son rituel était toujours le même, elle restait assise là pendant des heures, dans la pénombre et fumée la pipe que son mari utilisait.
Je me souviens aussi de ma mère qui m’avait raconté qu’elle fumait de petit cigare étant jeune pour se rappeler son père. *

Quand je bois mon thé favori, que je sens ses odeurs de bergamote, je me souviens de Micheline, ma grand mère de cœur, tout comme je ne peux pas passer devant une Aubépine sans penser à elle. Et la boite à boutons d’Albertine, il m’arrive de plonger la main dedans seulement pour les voire miroiter, et les gâteaux aux amandes si moelleux.

Ce sont des petites choses de rien du tout et pourtant elles nous rapprochent d’eux. Ces rituels nourrissent les liens, peut être même qu’ils nous aident à faire face, au moins un peu, à la brutalité de la mort, sa soudaineté.

Je me souviens de vous…

 

*je n’incite personne à consommer quoi que ce soit…

Sara la Noire

Source de l’image : http://labastidane.fr/petitsriens/archives/19262

Depuis mon adolescence je suis fascinée par cette sainte. Jusqu’à maintenant, je ne comprenais pas pourquoi, et je suis restée distante avec elle. Aujourd’hui je suis tombée par hasard, en traînant sur Facebook, sur une prière qui lui est consacrée. Et là va savoir pourquoi la lumière fut! ^^

J’ai toujours eu cette impression de ne pas être chez moi, même dans mes belles Cévennes adorées, d’être une étrangère. Depuis décembre dernier, je vie dans l’Allier, je n’y avait ni famille ni attache, et cette impression était encore plus forte.

C’est comme si grâce à elle, je me rendais compte que je porte mes racines, ma famille, mes ancêtres, mes sœurs et frères spirituels avec moi, en moi. comme si je pouvais être partout chez moi, que je portais tout ça en moi où que j’aille. Que je n’avais besoin de rien d’autre que de moi même pour être relié à tout ce qui compte pour moi.

Enfin bref, une porte s’est ouverte grâce à elle, mon cœur semble plus léger et j’en suis infiniment reconnaissante.

Je note les prières ici pour les garder sous la main. ( cliquez sur les titres et vous tomberez sur leurs sources)

Prière à Sainte-Sara la Noire

Sara, toi la sainte patronne des voyageurs et gitans du monde entier, tu as vécu en ce lieu des Saintes-Maries-de-la-Mer. Tu es venue d’un lointain pays au-delà des mers. J’aime venir te retrouver ici, te dire tout ce que j’ai dans le cœur, te confier mes peines et mes joies. Je te prie pour tous les membres de ma famille et tous mes amis. Sara, veille sur moi !

Prière du gitan

Je suis bohémien, un pauvre voyageur,
Ma caravane est mon monastère,
Je fais de mon coeur le lieu de ma prière,
Je ne possède pas d’habits élégants,
Dieu dit que le corps est plus beau que le vêtement.
Je ne me soucie pas de la nourriture de demain
Le Notre-Père demande le pain quotidien,
J’amasse dans mon âme une tirelire d’amour,
Elle est à Dieu, elle sera ouverte un jour.
Mon coeur ne convoite pas de grands biens,
Son gros appétit est d’aimer bien son prochain,
Ma roulotte est petite,
Bien plus qu’une maisonnette,
Mais Toi, Seigneur,
Tu n’avais pas où reposer ta tête.
Les policiers viennent souvent me contrôler,
Je leur souris,
Ces hommes font leur métier.
Je rempaille les chaises,
Et je vends des paniers
Des gens moqueurs m’insultent avec grossièreté,
Je veux T’aimer, Seigneur,
Jusqu’à leur pardonner.
Dans le calme, la nuit tombe peu à peu,
Pour Te prier, Seigneur
J’allume un petit feu,
Pieusement j’ouvre Tes Evangiles,
Je goûte à Ta paix comme une brebis docile
Soit béni, Dieu d’Amour,
Je sais que Tu m’aimes
Et que Tu m’aimeras toujours.

 

Travail sur la colère avec Fenrir : liens

Illustration par Dave Watcher (couverture de « Night of 1000 Wolves »), son blog .

 

Un tout petit article, pour mettre de côté des liens (tous issu du même site) qui font référence à Fenrir. Bien plus simple à ranger ici que dans un carnet sur lequel je ne retrouverai probablement pas  au bon moment!  J’ai entamé un travail sur la colère avec Fenrir et ces quelques liens m’ont été utiles avant de commencer. Et si  vous ne les connaissez pas et que le sujet vous intéresse, faites y un tour!

 

La page principale : 

http://www.northernpaganism.org/shrines/fenrir/welcome.html

 

Et les articles qui m’ont particulièrement touchée :

http://www.northernpaganism.org/shrines/fenrir/writing/a-moment-with-fenrir.html

http://www.northernpaganism.org/shrines/fenrir/writing/the-mystery-of-fenris-and-tyr.html

http://www.northernpaganism.org/shrines/fenrir/writing/the-killers-god.html

http://www.northernpaganism.org/shrines/fenrir/writing/monster-work-hunting-for-the-inner-beast.html

http://www.northernpaganism.org/shrines/fenrir/writing/chaining-fenris-a-ritual-to-bind-the-inner-beast.html

Chutes d’eau

« Certaines nuits, mon cœur bat si fort de colère que le matin, au réveil, il me fait mal comme s’il s’était frotté contre mes côtes – comme s’il s’était creusé une niche aussi lisse que les pierres sous une chute d’eau. Parfois, une expression calme, douce et placide recèle plus de fureur que des paroles blessantes et haineuses. Et parfois la sérénité recèle plus de force que la colère ou même la furie. Je le sais et je m’efforce d’y parvenir – d’atteindre la paix et la force qu’elle abrite- mais je n’y arrive simplement pas. La rivière ne cesse de tomber en cascade. Son bruit résonne au creux de mes tympans.»

extrait du Livre du Yaak de Rick Bass aux éditions Gallmeister.

Un cercle Faerie Faith

C’est lors d’un rêve que l’esprit du Noisetier m’a enseigner une façon de couler mon cercle et les esprits à appeler.

Le Noisetier au centre car il est le lien entre le haut et le bas, entre le monde du dessus et celui du dedans. Et qui’il aime bien raconter tout un tas de truc sur chaque monde. le chaudron de la connaissance au centre et le stang. Coll

L’Aubépine à l’ouest lié aux eaux sombre de l’autre monde, la reine du monde souterrain. Le sang, la douleur et le sommeil éternel. la voie rouge. Huath

Le Pommier au sud lié à l’amour, au feu dévorant et au désir, le Chevalier roux. la voie verte. Quert

Le Chêne à l’est, le roi de la moitié claire. la voie blanche. Duir

et le Houx au nord, lié au vent froid et à l’hiver, le roi errant, le passeur de l’autre monde. la voie noire. Tinne

Cette « méthode » n’est pas traditionnelle, mais elle est fonctionnelle (enfin pour moi!), elle reflète assez bien mon travail dans la Faerie Faith et sorcier. J’ai précisé les oghams associés puisque je travail avec depuis trois ans maintenant!

Si vous essayez ces associations je serais ravis de savoir comment vous avez vécu la chose!